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MESURES DES VITESSES et du temps

anemometre

ANEMOMETRE JULES RICHARD

Les infos ci dessous sont extraites du site météovintage

Anémomètre fabriqué dans les années 40 par les établissements Jules Richard. Dans sa mallette feutrée, il est facilement transportable, sans risque de casse. Il permet de mesurer la vitesse moyenne du vent.

Cet anémomètre se compose d’un tube à ailettes rattachées à un axe. Un système de vis sans fin transmet le mouvement des ailettes à un cadran indiquant le nombre de mètre parcourus par le vent. Un second cadran, servant de compte-secondes, est également présent sur ce modèle. Il existe certains modèles sans compte-secondes, mais l’avoir est tout de même plus pratique, car c’est une vitesse moyenne que l’on mesure : il faut donc laisser tourner les ailettes pendant un certain temps, et connaître ce dernier.

Le principe de fonctionnement est alors celui-ci : On place l’anémomètre dans le sens du vent, les ailettes se mettent à tourner. On embraye le système grâce à une goupille. Le compte secondes se met alors à défiler, et le cadran du vent également. On laisse comme ceci pendant 20, 30, 40 secondes, puis on débraye le système pour figer les cadrans et leurs valeurs. Il reste ensuite à reprendre un simple calcul avec le nombre de secondes obtenues  et la distance affichée pour obtenir la vitesse moyenne du vent en m/s, ou en km/h.

Exemple : j’obtiens 90 mètres après avoir laissé tourné l’anémomètre pendant 30 secondes.

Sachant que 1 mètre/seconde = 3,6 km/heure, on peut déduire facilement la vitesse moyenne du vent mesuré par l’anémomètre.

  • 90 mètres en 30 secondes —> 90/30 = 3 mètres en une seconde.

  • Pour finir et obtenir un résultat en km/h, on multiplie tout simplement par 3,6

—> 3 * 3,6 = 10.8 km/h

sirene de cagniard-latour

SIRENE DE CAGNIARD LATOUR

Les infos ci dessous sont tirées d'un site  de l'école polytechnique

La sirène, due à Charles Cagniard de La Tour (X 1794), est nommée ainsi parce qu'on peut lui faire rendre des sons sous l'eau. Cet instrument a fourni une méthode d'évaluation numérique des sons. Inventé en 1820, le premier appareil a été construit en 1845 et permet de produire du son au moyen d'un mécanisme qui est combiné pour frapper l'air avec la même vitesse et la même régularité

La sirène est constituée d'un tambour cylindrique dans lequel on insuffle de l'air par un tuyau. Le tambour est fermé dans sa partie supérieure par un disque percé d'orifices équidistants arrangés circulairement. Un deuxième disque, placé au-dessus et très près du premier tourne autour d'un axe vertical ; lui aussi est percé du même nombre de trous qui peuvent se placer en coïncidence ou en opposition avec ceux du disque fixe et donc laisser passer ou arrêter l'air. Afin de pouvoir faire tourner le plateau par les impulsions du courant d'air, les orifices sont percés obliquement dans un sens pour le plateau fixe et dans l'autre pour le plateau tournant ; le courant obligé de changer sa direction brusquement imprime une impulsion au plateau supérieur. L'appareil qui se met à tourner avec une vitesse croissante produit alors un son d'abord très grave qui s'élève peu à peu jusqu'à cesser d'être perceptible quand les vibrations deviennent trop rapides. L'axe vertical fait mouvoir un compteur destiné à évaluer le nombre de tours du plateau pendant un temps donné afin d'évaluer le nombre de vibrations d'un son. La sirène peut également produire des sons quand elle est traversée par l'eau ou plongée dans l'eau ou tout autre liquide. Le son alors produit est le même (sauf le timbre) que dans l'air, ce qui prouve que la hauteur ne dépend pas du nombre de vibrations..

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